Depuis un peu plus de 15 ans, la Fondation maman Dion aide des enfants dans le besoin de partout au Québec à vivre un parcours scolaire à la fois plus serein et plus
excitant en leur offrant notamment des fournitures scolaires et des vêtements.

”Je voudrais que les gens reconnaissent le bonheur dans le visage des enfants qui sont
aidés par la Fondation.”

-Claudette Dion

Mais au-delà de l’aide matérielle, il y a tous ces bienfaits invisibles qui peuvent se produire lorsqu’une main tendue vient adoucir un moment de détresse.

Avec l’aide de sa directrice générale et porte-parole, Mme Claudette Dion, voici un portrait de la Fondation maman Dion, un organisme qui « donne des ailes, et le goût d’avancer ».

L’héritage de maman Dion

C’est au sein du foyer où elle grandit que Thérèse Tanguay, alias maman Dion, apprend l’altruisme et la générosité. Dans la maison familiale, la petite Thérèse est souvent témoin de la bonté de ses parents, qui ont l’habitude de faire entrer chez eux des « quêteux », et de les accueillir dans la chaleur de leur cuisine, avec un beau morceau de pain tout juste sorti du four.

Lorsque, parallèlement à l’ascension de sa fille Céline vers un succès planétaire, Thérèse Tanguay devient « maman Dion », la figure publique; des personnes, surtout des mères, l’abordent – au centre commercial ou au restaurant – pour lui demander des conseils et, parfois, de l’argent.

Dans le but d’aider ces mères dans le besoin, elle met sur pied une première fondation, nommée en l’honneur de son père Achille Tanguay. « Derrière l’aide aux mamans, souligne Claudette Dion, il y avait l’idée que celles-ci se prennent en main et qu’elles retournent à l’école. D’ailleurs, maman disait toujours : ‘’Quand tu as un diplôme, dans la vie, tu es pas mal sûr d’avoir une job. Et si tu as une job, tu vas enrayer la pauvreté et arriver à être fier de toi et à reprendre confiance.’’ »

Toutefois, deux préoccupations font l’objet de cette première fondation. Son nom, malheureusement, pose problème, puisqu’il faut constamment l’expliquer aux gens. Puis, il y a ce sentiment de peine qui envahit Thérèse Tanguay lorsqu’elle côtoie les familles dans le besoin : « Ce qui me crève le cœur, Claudette, c’est de voir les enfants qui circulent autour de la maman », avoue-t-elle à sa fille.

Ainsi, la Fondation maman Dion voit le jour en 2005. Elle se consacre aux enfants dans le besoin en mettant l’accent sur la rentrée scolaire, une période cruciale de l’année, mais difficile pour de nombreuses familles. Sa mission? « Favoriser l’épanouissement, le développement de l’estime de soi et le désir de réussir à l’école des jeunes Québécois âgés de 5 à 16 ans, issus de milieux défavorisés. »

Pour réaliser cette mission, à la rentrée, la Fondation offre à ces enfants des fournitures scolaires, des vêtements neufs et même des lunettes*. Elle soutient l’idée de leur fournir des outils concrets qui leur permettent non seulement de bien travailler à l’école, mais également de renforcer leur sentiment de fierté tout en combattant la stigmatisation liée à la pauvreté : « Si tu n’as pas les outils pour bâtir tes rêves et que tu fais rire de toi, tu n’as pas le goût d’aller à l’école. Tu n’es pas obligé d’être bon dans tout, mais de te sentir bien, de te sentir appuyé et aidé, ça donne des ailes et ça donne le goût d’avancer. »

Des histoires touchantes

Depuis 2005, la Fondation maman Dion est venue en aide à environ 27 000 enfants. Et elle mesure sa réussite, entre autres, par les nombreux témoignages qu’elle reçoit régulièrement, de la part d’enfants reconnaissants, mais également d’adultes qui tiennent à exprimer leur gratitude pour le coup de main qu’ils ont reçu.

Lorsqu’elle est venue sur scène, il y a quelques mois, pour présenter le spectacle-bénéfice annuel de la fondation Célébrez la rentrée, Claudette Dion a parlé aux spectateurs d’une lettre qu’elle avait reçue et qui démontre la pertinence de la Fondation et de l’importance de donner.

Une femme lui avait écrit pour lui expliquer toute l’aide que la Fondation avait apportée à ses deux jeunes filles et à elle-même alors que celle-ci était à l’époque une jeune mère monoparentale « vivant avec une réalité différente » et étudiant à l’université. Aujourd’hui intervenante en milieu communautaire, cette femme recommande à l’occasion à certaines personnes de faire appel à la Fondation maman Dion.

Claudette Dion raconte également l’histoire émouvante d’un jeune garçon qui, il y a plusieurs années, avait lui-même appelé à la Fondation pour obtenir de l’aide pour lui et son jeune frère. Sa mère malade et émotive lui avait avoué qu’elle ne savait pas comment elle arriverait à tout payer pour leur rentrée.

C’est Claudette Dion elle-même qui a pris le téléphone pour discuter avec le garçon. Et même si la période d’inscription annuelle – qui se déroule de janvier à mars – était terminée et que les coffres de la fondation étaient vides, elle a réussi à collecter des dons spéciaux auprès de ses partenaires. Avec sa mère, elle s’est ensuite rendue au domicile du garçon pour y livrer ce qui avait été recueilli.

« Aujourd’hui, ce jeune homme a près de 30 ans, et c’est un de nos meilleurs bénévoles. Il habite près de chez sa grand-mère et il en prend soin, et il participe toujours à notre Chasse aux cocos. Quand il a reçu son diplôme du secondaire, il nous a envoyé des photos. C’est ça, notre but. » Tout au long de cet entretien, le mot que prononce le plus souvent Claudette Dion est « fierté » : « Je voudrais que les gens reconnaissent le bonheur dans le visage des enfants qui reçoivent de l’aide de la Fondation. »

”C’est grâce à des valeurs familiales d’entraide, de respect, d’écoute et d’ouverture de cœur et d’esprit que la Fondation maman Dion est née, et ce sont ces mêmes valeurs qui lui permettent de poursuivre sa
mission : « Je trouve ça grand comme mission, et je trouve ça beau. Enivrant même, et tellement nourrissant ».

Des événements essentiels

La tenue d’événements dont les profits sont versés à la Fondation maman Dion constitue l’une de ses principales sources de financement de celle-ci.

Habituellement, la Fondation peut compter chaque année sur au moins quatre événements pour grossir sa cagnotte, soit la Chasse aux cocos à l’occasion de Pâques, un tournoi de golf, le spectacle Célébrez la rentrée et le Marché de Noël à l’Abbaye d’Oka.

Bien entendu, les restrictions liées à la pandémie ont chamboulé les activités caritatives de la Fondation, ce qui a forcément eu une incidence sur le nombre d’enfants qui ont pu recevoir de l’aide lors de la rentrée 2022. Mais, aujourd’hui plus que jamais, la Fondation maman Dion est déterminée à poursuivre sa mission, alors que les besoins ne cessent d’augmenter.

C’est pourquoi elle invite tout le monde à visiter son kiosque au Marché de Noël d’Oka les 18, 19 et 20 novembre 2022. L’an passé, à l’issue de cette fin de semaine, 10 000 $ avaient été amassés pour les enfants. Claudette Dion espère connaître un autre succès semblable cet automne, notamment en offrant un produit vedette : « Avec la fondation Humanity, nous avons sorti une pâte à tarte. Ça ressemble tellement à ce que maman faisait! La pâte à tarte de François Hubert est moins grasse et moins salée. On va proposer aux gens les pâtes à tarte, dont une partie des profits de la vente sera remise à la Fondation. Nous offrirons également des recettes de pâtés à la viande, de tartes aux pommes, etc. ».

En plus des événements, d’autres avenues s’offrent à ceux qui souhaitent aider d’une manière différente.

Dernièrement, par exemple, le représentant légal d’une dame décédée a approché la fondation pour faire un legs. La dame, dont le désir d’avoir des enfants n’a jamais été comblé, avait indiqué dans son testament son vœu de voir une partie de son héritage consacrée aux enfants.

Claudette Dion fait d’ailleurs appel de façon particulière à la générosité des grands-parents et des personnes âgées qui n’auraient pas de petits-enfants : « S’ils peuvent faire un don, il ne faut pas se gêner. » Par ailleurs, la Fondation maman Dion est toujours prête à accueillir de nouveaux bénévoles dans ses rangs.

« Peu importe la façon dont on vient en aide aux enfants », conclut Claudette Dion, qui se rappelle une phrase que sa mère répétait constamment : « Qu’est-ce qu’on aura laissé sur notre passage? » C’est grâce à des valeurs familiales d’entraide, de respect, d’écoute ainsi que d’ouverture de cœur et d’esprit que la Fondation maman Dion est née, et ce sont ces mêmes valeurs qui lui permettent de poursuivre sa mission : « Je trouve ça grand comme mission, et je trouve ça beau. Enivrant même, et tellement nourrissant. »

Pour obtenir tous les renseignements sur les événements à venir, sur les activités de la Fondation maman Dion et sur les façons de contribuer à son succès, visitez le site
web fondationmamandion.org.

Pour obtenir davantage de renseignements sur le Marché de Noël d’Oka, visitez la
page www.evenements-abbayeoka.ca/evenements/marche-de-noel-doka-2022.

Mme Claudette Dion est également marraine de l’organisme RANCA, le Regroupement des aidants naturels du comté L’Assomption. Pour vous informer sur les activités du RANCA, pour en devenir membre ou faire un don, visitez le site Web sites.google.com/site/aidantsnaturelsranca.

La Fondation maman Dion souhaite remercier ses partenaires annuels, Hamster
et l’Aubainerie, ainsi que Québecor, un partenaire majeur, pour leur contribution
exceptionnelle à sa cause et leur engagement envers l’avenir des enfants.

* Depuis septembre 2019, le gouvernement du Québec propose le programme « Mieux voir pour réussir » destiné aux enfants de moins de 18 ans. La Fondation alloue donc à d’autres choses les ressources qu’elle consacrait à l’achat de lunettes.